Le 13 octobre 2009
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AIDER À S’AIDER SOI MÊME
« Les Amis des Fatima de Madagascar » ou AMIFAMA ont pour objet d’aider chez elles les Sœurs Missionnaires de Notre Dame de Fatima à accomplir leur mission, autrement dit ils se sont donnés pour mission d’aider les sœurs à s’aider elles mêmes.
En décidant de consacrer leur vie au Christ, nos jeunes amies malgaches – leur âge moyen est de 35 ans - ont également décidé de consacrer leur vie à l’éducation, à la santé et à l’amélioration de la vie de leurs frères et sœurs dans le besoin.
Elles sont et resteront donc pour nous – nous les privilégiés de naissance - un moyen direct et sûr d’aider en toute justice l’un des peuples les plus pauvres de la planète.
Cet appel à rejoindre les AMIFAMA s’adresse à nos lecteurs et plus particulièrement aux anciens élèves des HEC ou Hautes Etudes Commerciales dont je suis. Certains d’entre eux ont reçu ou vont recevoir en provenance de Madagascar un appel illustré portant mention de ce site internet.
Je les prie de faire connaître les AMIFAMA autour d’eux. Qu’ils les aident à développer un réseau d’amis dévoués et entreprenants.
Je fais signe aux plus jeunes d’entre eux. Qu’ils n’hésitent pas à me contacter pour organiser un voyage dans l’hémisphère sud s’ils souhaitent se rendre compte « in situ » de l’étonnante réalité malgache (17 482 kilomètres A/R, 850 euros par Corsair Fly). Ils seront mes invités bienvenus. Les AMIFAMA ont certes besoin d’argent, mais encore plus de relais parisiens ou européens aptes à dénicher de bonnes adresses d’aide au développement, à présenter et faire avancer les dossiers, ils ont besoin d’assistance technique, de conseillers, de sang nouveau. Ils ont besoin de vous.
Il faudra du temps, de la patience et de l’énergie, beaucoup de temps, de patience et d’énergie aux AMIFAMA pour aider la Grande Île à s’aider elle-même.
Car ici à Madagascar les choses ne sont pas aussi simples qu’ici en Europe. S’il manque un tournevis spécial pour terminer tel travail au sein de la communauté d’Ambinanindrano située à 60 kilomètres de la RN7, il faudra compter au moins trois jours pour se le procurer. Parce qu’il arrive que les timbres soient volés sur les enveloppes, il sera nécessaire de parcourir les 150 kilomètres qui séparent Antsirabe d’Antananarivo pour être sûr que parvienne à l’Ambassade d’Allemagne la réponse écrite et signée aux questions posées sur le dossier d’Ambositra. Parce que la réponse à la question posée à une personne qui n’ose pas dire qu’elle a mal compris est incertaine, il faudra consulter au moins trois personnes différentes pour trouver à Tana l’adresse recherchée, parce que le temps n’est pas de l’argent il faudra apprendre à donner sans compter…
Mais au pays du sourire on apprend à relativiser et à supporter avec joie les vicissitudes de la vie. Un rêve éveillé à la portée de tous.
Mandram pihoana ! A bientôt !
Dadabe